BOBARDS!

BOBARDS! BOBARDS! 22 janvier 1940 1 le monde, tout im par fait qu'il était, tendait à une organisation laborieuse et, pacifique, à une amélioration des societies humaines l A. Chaumeix. 27 janvier 1940 : Hitler est un novateuv qui ne paraff avoir aucune connaissance militairc. A. Chaumeix. 27 janvier 1940 : Vou.1 rencontrez des Allemands raison* nable.i et équilibrés qui croient sérieusement que Hitler dispose de quelque procède magique. Les uns pensent qu'il s'agit d'une refrigération qui permettrait de transformer les Iles Britanniques en un immense bloc de giace. D'autres sont persuadés que Hitler possedè un nouveau gaz qui, rèpandu sur la Grande-Breta' gne par des avìateurs, endormira tona le» habitants pendant une quinzaine. P. Gordfaux. 28 janvier : En ménte temps, par la militarisation à outrance, sa mobilisation du travail, son mépris des études et de la culture, le Rcich est arrivé à manquer de mairi» d'oeuvre. A. C. 29 janvier 1940 : LAUemagne, qui avait annoncè à sor» de trompe que son armée de l'air était irrésistible, n'a rien tenté contre les te»ritoires des belligérants. Peut-étre craint-elle des représailie*. A. C. 29 janvier 1940 : Les Alliés ont mis à profit le temps qui leur était laissé. Ils ont achevé leurs> travaux de fortification. Ils se sont organisés. Ils ont fabriqué des armes, des munitions, des canons, des tanks, des. avions. Ils continueront d'accomplir tous les efforts nécessaires pour accroitre Ut supérioritè qu'ils ont dès aujourd'hui. Le jour xiiendra où les alliés prendroiU les initiatives. Hitler se demande où ih vont frapper. A. C, SI janvier 1940 : Je me trouvais allant à Munich dans un compartiment de troisième classe en compagnie de quelques voyageurs qui me semblaicnt étre des nazis éprouvés. A les en croire, dans les souterrains des usines Heinkel, 8.000 bombardiers en pièces détachèes n'attendaient que le moment d'étre montés. Les usines souterraines qui fabriquem des munitions produisent à un rythme d'enfer des milliers de petits chars montés par un seni homme. Si je vous rapporte ces histolres, ce n'est pas que j'ajoutai foi aux racontars des soldats, mais simplemcnt pour vous donner un échantillon des nouvelles que les officiers servent en Allenasene à leur* troupes. Et la majorité de la Reichswehr croit dur comme fer à ce genre de blagues. Le réveil peut étre douloureux et le désenchantement est, à mon avis, inéluctable, (Journal d'un observateur neutre.) BOBARDS! BOBARDS! 22 janvier 1940 1 le monde, tout im par fait qu'il était, tendait à une organisation laborieuse et, pacifique, à une amélioration des societies humaines l A. Chaumeix. 27 janvier 1940 : Hitler est un novateuv qui ne paraff avoir aucune connaissance militairc. A. Chaumeix. 27 janvier 1940 : Vou.1 rencontrez des Allemands raison* nable.i et équilibrés qui croient sérieusement que Hitler dispose de quelque procède magique. Les uns pensent qu'il s'agit d'une refrigération qui permettrait de transformer les Iles Britanniques en un immense bloc de giace. D'autres sont persuadés que Hitler possedè un nouveau gaz qui, rèpandu sur la Grande-Breta' gne par des avìateurs, endormira tona le» habitants pendant une quinzaine. P. Gordfaux. 28 janvier : En ménte temps, par la militarisation à outrance, sa mobilisation du travail, son mépris des études et de la culture, le Rcich est arrivé à manquer de mairi» d'oeuvre. A. C. 29 janvier 1940 : LAUemagne, qui avait annoncè à sor» de trompe que son armée de l'air était irrésistible, n'a rien tenté contre les te»ritoires des belligérants. Peut-étre craint-elle des représailie*. A. C. 29 janvier 1940 : Les Alliés ont mis à profit le temps qui leur était laissé. Ils ont achevé leurs> travaux de fortification. Ils se sont organisés. Ils ont fabriqué des armes, des munitions, des canons, des tanks, des. avions. Ils continueront d'accomplir tous les efforts nécessaires pour accroitre Ut supérioritè qu'ils ont dès aujourd'hui. Le jour xiiendra où les alliés prendroiU les initiatives. Hitler se demande où ih vont frapper. A. C, SI janvier 1940 : Je me trouvais allant à Munich dans un compartiment de troisième classe en compagnie de quelques voyageurs qui me semblaicnt étre des nazis éprouvés. A les en croire, dans les souterrains des usines Heinkel, 8.000 bombardiers en pièces détachèes n'attendaient que le moment d'étre montés. Les usines souterraines qui fabriquem des munitions produisent à un rythme d'enfer des milliers de petits chars montés par un seni homme. Si je vous rapporte ces histolres, ce n'est pas que j'ajoutai foi aux racontars des soldats, mais simplemcnt pour vous donner un échantillon des nouvelles que les officiers servent en Allenasene à leur* troupes. Et la majorité de la Reichswehr croit dur comme fer à ce genre de blagues. Le réveil peut étre douloureux et le désenchantement est, à mon avis, inéluctable, (Journal d'un observateur neutre.)

Persone citate: Hitler, Iles